La maladie
d’Alzheimer est une maladie
neuro-dégénérative,
c'est-à-dire que les neurones
dégénèrent et meurent. Ces neurones
qui servent à programmer un certain nombre
d’actions, en disparaissant, entraînent la perte de
ces capacités.
On associe souvent la
maladie d’Alzheimer à la perte de
mémoire car ce sont effectivement les neurones
localisés dans la région de
l’hippocampe, siège de la mémoire, qui
sont les premiers atteints. Malheureusement, petit à petit
d’autres zones du cerveau seront touchées et
mèneront à la disparition progressive des
capacités d’orientation dans le temps et dans
l’espace, de reconnaissance des objets et des personnes,
d’utilisation du langage, de raisonnement, de
réflexion…
On entend souvent que la
personne qui souffre de la maladie retombe en enfance.
C’est effectivement un retour à
l’immaturité neurologique constaté dans
les premières années de vie. Cependant, alors
qu’un jeune enfant découvre la vie pour
progressivement gagner en autonomie, une personne atteinte de la
maladie d’Alzheimer va petit à petit la perdre. Ne
pas comprendre que l’on risque de
s’égarer en sortant seul tout en ayant encore la
notion d’être adulte est un paradoxe qui rend
l’accompagnement difficile et subtil.
Le terme de maladie
d’Alzheimer est aujourd’hui utilisé pour
évoquer différentes maladies où
apparaissent ces même troubles, en particulier
lorsqu’ils surviennent au-delà d’un
certain âge. C’est un abus de langage.
Pour mieux comprendre il
faut déjà savoir distinguer ces
différentes maladies.
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